安倍式の狂言 – “Kyogen” à la Abe

TBS 2013年9月13日

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狂言(きょうげん)は、能と同様に猿楽から発展した伝統芸能で、猿楽の滑稽味を洗練させた笑劇。明治時代以降は、能・式三番と併せて能楽と呼ぶことがある。

狂言は、道理に合わない物言いや飾り立てた言葉を意味する仏教用語の「狂言綺語」(きょうげんきご)に由来する。この語は主に小説や詩などを批評する際に用いられた(例;願以今生世俗文字業狂言綺語之誤 翻為当来世々讃仏乗之因転法輪之縁 白楽天)。この語が猿楽の滑稽な物まね芸を指す言葉として転用され、やがて上述の諸芸能の名称として定着した。一般名詞としても、滑稽な振る舞いや、冗談や嘘、人をだます意図を持って仕組まれた行いなどを指して狂言と言うようになった。
能は面(仮面。おもてと読む)を使用する音楽劇で、舞踊的要素が強く抽象的・象徴的表現が目立つ。またその内容は悲劇的なものが多い。これに対し狂言は、一部の例外的役柄を除いて面を使用せず、猿楽の持っていた物まね・道化的な要素を発展させたものであり、せりふも含め写実的表現が目立つ。内容は風刺や失敗談など滑稽さのあるものを主に扱う。

http://ja.wikipedia.org/wiki/狂言

Le kyōgen (狂言) est la forme comique du théâtre japonais traditionnel. Les acteurs de kyōgen sont issus de familles spécifiques et utilisent une technique théâtrale qui leur est propre. Il existe un répertoire de pièces kyōgen qui sont représentées entre deux pièces de nô, cependant au sein même d’une pièce de nô il y a souvent un acteur kyōgen pour interpréter les personnages populaires qui viennent retracer, lors de l’intermède (moment où le Shite retourne en coulisse pour changer de costume et de masque), l’histoire du protagoniste. Ces intermèdes sont présents dans trois des cinq catégories de Nô : les Nô de guerriers, les Nô de femmes et les Nô du monde réel. Pourtant, même si le nô et le kyōgen se jouent sur un même espace scénique, ce sont deux arts dramatiques distincts.

Le kyōgen est joué la plupart du temps sans masque (sauf pour certains personnages animaliers ou divins), avec peu de musique et de chœur. Il utilise la langue contemporaine, le style des dialogues est issu du langage courant de la période Muromachi, très différent du style littéraire du nô qui cultive les archaïsmes.
Alors que le nô est historique et tragique, les pièces de kyōgen reflètent les habitudes, les coutumes et la vie des gens du commun dans de courtes pièces comiques. Toujours par effet de contraste avec le nô, il évite le surnaturel sauf pour le parodier, et surtout les personnages nobles. Bien qu’ayant un répertoire fixe et des techniques d’une grande rigueur, le kyōgen garde à l’esprit qu’il vient d’un art de l’improvisation, ce qui est confirmé par l’importance des variantes et versions entre les répertoires des écoles.
Le kyōgen est le pendant et le complément indispensable du nô. En effet, si le nô exprime ce que nous voudrions être, la voie de nos aspirations, le kyōgen qui lui est intimement lié, exprime ce que nous sommes et son acceptation : deux chemins conduisant à la sagesse. Dès le XVe siècle, l’usage s’est instauré d’intercaler entre deux pièces sérieuses un épisode comique, sous le nom de kyōgen, paroles folles, soties, ces farces deviendront inséparables du nô.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kyōgen


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